• Univers intimes - 7

                                                                                                                               Dans le secret des ombres

    Dans le secret des ombres

    « Lettres de Paris - 8Egérie - 5 »

    Tags Tags : ,
  • Commentaires

    1
    Dimanche 8 Novembre 2015 à 07:16

    Je reconnais ;-)

      • Dimanche 8 Novembre 2015 à 11:45

        -:)))

      • Julien
        Lundi 9 Novembre 2015 à 09:15

        Pour ma part je crois reconnaître mais je ne suis pas sûr... Dinard ? Ceci dit très belle composition Daniel.

      • Lundi 9 Novembre 2015 à 09:24

        Oui Julien, c'est bien Dinard.

    2
    Dimanche 8 Novembre 2015 à 07:45

    Cela peut être un départ ! Cela peut être aussi une arrivée ! Il y a un peu de tristesse dans l'air : j'opterai donc pour le départ !

    3
    camomille
    Dimanche 8 Novembre 2015 à 12:06

    ... ou une rêverie errante, sans autre but qu'elle même ou que ce baigneur au loin, à marée basse, de l'autre côté de la vitre ... ou une méditation silencieuse ... ou l'attente tranquille du véhicule qui va vous emmener bientôt puisse qu'"on" est fin prête, en avance ( elle a déjà ou encore son petit sac à main au bras ) ... ou encore le souvenir de ce duo de chaises 'en pleine conversation' sur le balcon où se sont dites des choses qui reviennent peut-être en mémoire à la faveur d'une pause intime (à moins que le souvenir ne l'ait provoquée, comme un besoin de faire le point ...). 

    Qui peut en parler sans se tromper ?! N'est ce pas cette incertitude qui nous fascine et nous questionne ? Ne dit-on pas que la nature a horreur du vide ? Et donc qu'elle (la nature) aurait là plus qu'ailleurs besoin d'avoir une réponse à tout prix, peu important laquelle !

    Personnellement je trouve reposant de voir cette femme disponible au rien qui n'est pas forcément synonyme d'ennui, juste un soupçon de tristesse retenue de ce qu'elle va quitter peut-être ("Partir c'est mourir un peu" disait autrefois une de mes grands mères) mais j'y vois aussi et surtout un instant de pure liberté dans l'âme peut être, en attendant on-ne-sait-qui, on-ne sait quoi, yeux grand ouverts sur l'horizon et sur ce qui viendra ensuite : Hormis le grand sac noir vide jeté sur le siège à côté d'elle, le cadre, propre et bien rangé - prête à cette interprétation qui ne vaut que pour moi peut être !

    Mais au fond, je me fiche de ce qu'on peut penser de cette scène, j'aime tout bêtement ce clair obscur et cette "vacance" de l'être en contre jour sur le côté de l'image, mais dont la présence, pourtant, occupe tout l'espace dirait-on. Ce calme - non avachi, donc actif et non subi - est contagieux, et me gagne. Très belle photo d'un petit moment de transition "entre deux eaux", qui ne fige rien ni personne et reste ouvert sur tant de possibles ... Beau cadeau dominical, merci Daniel !

      • Dimanche 8 Novembre 2015 à 18:08

        Dans ma définition de la photographie (en marge dans la colonne de droite) je parle de court-métrage, vous en faites une forme de "Nouvelle" et cela colle tout aussi bien. Je parle parfois aussi de "photographie romancière" lorsque cette dernière prend une forme d'indépendance et écrit elle-même en  s'affranchissant de son auteur. Merci à vous Camomille pour cette introspection qui aurait pu être mienne.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :